Informations

1 - Page spĂ©ciale sur le site de la SIF :

https://www.societe-informatique-de-france.fr/capes-informatique/

2- Et sur le site officiel : La premiÚre session du CAPES Numérique et Sciences Informatiques se déroulera en 2020.

Vous trouverez sur ce site l'ensemble des modalités des épreuves, les textes officiels et des informations pour préparer l'oral .

https://www.capes-nsi.org/

Sur le site de la SIF (5 juillet 2019)

Ouverture de préparations

→ Grenoble

→ Lille

→ Lyon

  • parcours “prĂ©paration CAPES“ dans le M1 informatique de l’universitĂ© Lyon 1
  • master-info.univ-lyon1.fr/CAPES/
  • contact Olivier GLÜCK <olivier.gluck@univ-lyon1.fr>

→ Montpellier

  • parcours prĂ©paration au CAPES d’informatique (CAPES NSI) dans le master MEEF, partenariat facultĂ© des sciences et facultĂ© de l’éducation de l’universitĂ© de Montpellier
  • inscription via sciences.edu.umontpellier.fr/candidatures-2/ jusqu’au 20 juillet 2019
  • contact Sylvain DAUDÉ <sylvain.daude@umontpellier.fr> ou Violaine PRINCE <violaine.prince@umontpellier.fr>

→ Nantes

→ Rennes

Par ailleurs, quelques universitĂ©s / ÉSPÉ ont annoncĂ© ne pas ouvrir de prĂ©paration Ă  la rentrĂ©e 2019 : Bordeaux, Clermont-Ferrand, OrlĂ©ans, Strasbourg, Toulon. Aucune ouverture ne semble prĂ©vue en Île de France.

Contact, diffusion d’informations

Cette page est rĂ©guliĂšrement mise Ă  jour. N’hĂ©sitez pas Ă  informer Philippe Marquet d’éventuelles imprĂ©cisions ou complĂ©ments d’information.

Une liste de discussion a été mise en place pour échanger sur le sujet : capes-informatique

N’hĂ©sitez pas Ă  contacter au sujet de cette page : Philippe Marquet, VP enseignement de la SIF

Capes "Informatique" (dit "Numérique et sciences informatiques")

En attendant la publication de l'arrĂȘtĂ© de crĂ©ation de ce Capes :

-Le programme du concours devrait porter sur les programmes de SNT (seconde générale et technologique) et NSI (1Úre et Terminale du lycée général). Niveau M1. Voir par ailleurs sur le site EPI.
- La présidente pressentie est Isabelle Guérin-Lassous, professeur des universités.

>>> Les personnes intéressées peuvent prendre contact avec leurs universités respectives.

Rappel (25 mai 2019)  : les programmes de NSI (voie générale, premiÚre et terminale)
/2019/05/25/conseil-superieur-des-programmes-programmes-nsi/


UniversitĂ© de Lille :

- enseignants de la spécialité NSI, Numérique et sciences informatiques.

- nous travaillons Ă  la mise en place d’une prĂ©pa CAPES informatique qui ouvrira dĂšs la rentrĂ©e 2019.

- Nous proposons le DIU Enseigner l’informatique au lycĂ©e

UniversitĂ© de Montpellier :

- Parcours de prĂ©paration au CAPES d’informatique (CAPES NSI)

La  FacultĂ© des Sciences de l’UniversitĂ© de Montpellier, en partenariat avec la FacultĂ© d’Éducation et sous l’égide de l’ESPE, ouvre un parcours de prĂ©paration au CAPES d’informatique (CAPES NSI) dans le master MEEF (mĂ©tiers de l’enseignement) dĂšs la rentrĂ©e 2019. Ils s’adresse Ă  tous les candidats titulaires au moins d’une licence d’informatique dĂ©sireux de se tourner vers l’enseignement de cette discipline dans le second degrĂ© (majoritairement classes de premiĂšre et terminale des lycĂ©es, dans la nouvelle filiĂšre NumĂ©rique et Sciences Informatiques).

* Responsables pédagogiques :Sylvain Daudé / Violaine Prince

* Condition d’accĂšs : L3 ou Ă©quivalent en informatique.

* Inscription du 20 juin 2019 au 20 juillet 2019, l’application e-candidat sera ouverte aux candidatures pour le parcours informatique du master MEEF second degrĂ© (CAPES NSI).

Vous pouvez y accéder à partir du lien suivant : https://sciences.edu.umontpellier.fr/candidatures-2/

Rappel (16-01-2019)

La premiÚre session du Capes "Numérique et sciences informatiques" aura lieu en 2020. Les lauréats seront nommés professeurs stagiaires à la rentrée de septembre 2020.

Pour pouvoir se prĂ©senter au concours externe, les candidats devront ĂȘtre inscrit en premiĂšre annĂ©e d’études (M1) en vue de l'obtention d'un master, ou remplir les conditions pour s'inscrire en derniĂšre annĂ©e d'Ă©tudes en vue de l'obtention d'un master, ĂȘtre inscrit en derniĂšre annĂ©e d’études (M2) en vue de l'obtention d'un master, ou ĂȘtre titulaire d’un master ou d’un titre ou diplĂŽme reconnu comme Ă©quivalent. Ils devront Ă©galement remplir les conditions gĂ©nĂ©rales d'accĂšs Ă  la fonction publique (nationalitĂ©, jouissance des droits civiques etc...)

Le détail des épreuves d'admissibilité et d'admission sera publié ultérieurement.

http://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid137910/creation-capes-numerique-sciences-informatiques.html

Association Enseignement Public et Informatique (EPI)

A l’occasion de la journĂ©e du 14 juin l’EPI tient Ă  vous remercier pour le soutien que vous lui avez apportĂ© au cours de la dĂ©cennie 80. Sans cette aide soutenue et sans faille l’association ne serait pas devenue cette association dont le rĂŽle dans le dĂ©ploiement de l’informatique dans le systĂšme Ă©ducatif est largement reconnu.

Nous aimerions Ă©voquer ici quelques souvenirs toujours dans la mĂ©moire de celles et ceux qui vous ont connu Ă  cette Ă©poque pionniĂšre oĂč se mettait en place Ă  la fois l’introduction d’un enseignement optionnel de l’informatique au lycĂ©e d’enseignement gĂ©nĂ©ral et l’utilisation de « l’outil Â» informatique dans les diffĂ©rentes disciplines (en prolongement de la dĂ©cennie 70).

Le rapport Pair-Le Corre, en 1981

Ce fut d’abord la mission d’étude que vous avait confiĂ©e, ainsi qu’à Yves Le Corre, le ministre Alain Savary. L’un d’entre nous se souvient des rencontres que nous avons eues avec vous. Nous Ă©tions tous convaincus qu’il fallait relancer et amplifier les formations « lourdes Â», dĂ©marrer l’option informatique des lycĂ©es (qui avait Ă©tĂ© proposĂ©e par Jacques Arsac au directeur des lycĂ©e Jean Saurel) et donner les moyens Ă  la recherche pĂ©dagogique dans des domaines oĂč tout Ă©tait Ă  inventer

Votre rapport sera remis au ministre le 15 octobre 1981. Vous l’évoquez quelques annĂ©es plus tard lors de l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de la rĂ©gionale EPI-Alsace, en mars 1987 :

« DĂšs 1981, on rĂ©tablit donc les stages d'un an, et progressivement on les Ă©tend Ă  un centre par acadĂ©mie. On organise des Ă©quipes acadĂ©miques de formateurs qui existent encore aujourd'hui. Nous avions aussi recommandĂ©, entre la formation d'un an pour les formateurs et les concepteurs de logiciels d'une part et une formation lĂ©gĂšre d'une centaine d'heures pour les utilisateurs, une formation intermĂ©diaire Ă  l'animation, mais cela n'a pas vu le jour. Nous avions aussi insistĂ© sur le fait que les projets devaient venir des Ă©tablissements. Il ne s'agissait pas de parachuter cette informatique, c'est-Ă -dire qu'il fallait que les Ă©tablissements sachent ce qu'ils voulaient faire de leur informatique. C'est donc en fonction de tels choix qu'une formation devait ĂȘtre diversifiĂ©e, par exemple, sur 100 heures, 50 heures communes et 50 heures plus modulaires.

     Nous avons aussi essayĂ© de dĂ©samorcer cette fameuse querelle « est-ce que l'Informatique est une discipline ou un outil d'enseignement ? Â» en disant « cela doit ĂȘtre l'un et l'autre ; il faut que l'un appuie l'autre Â». Du cĂŽtĂ© d'une informatique-discipline, on a créé une option informatique en classes de seconde, premiĂšre et terminale, qui est pilotĂ©e par un ComitĂ© scientifique National. Nous avons Ă©galement recommandĂ© d'introduire l'informatique Ă  tous les niveaux de l'enseignement du second degrĂ©, en particulier dans les LEP qui n'en avaient pas bĂ©nĂ©ficiĂ© jusqu'Ă  cette Ă©poque nous avons Ă©tĂ© plus prudents quant Ă  l'introduction de l'informatique Ă  l'Ă©cole primaire. Â»

Ce rapport est en ligne sur le site de l’EPI, on peut lire en introduction :

«L'informatique est à la fois une technique, un phénomÚne de civilisation, un outil d'enseignement, une science autonome et formatrice.

Si le fait qu'elle est une technique justifie l'existence de classes destinées à préparer certains élÚves aux professions qu'elle ouvre, il faut que tout élÚve se soit trouvé à son contact pendant sa scolarité, pour qu'il puisse dominer ce phénomÚne de civilisation, qu'il ait pu poser les questions nécessaires à sa compréhension et recevoir des réponses suffisantes.

Ce contact peut se faire Ă  l'occasion de l'emploi de l'informatique comme outil d'enseignement, qu'il s'agisse d'enseignement assistĂ© par ordinateur, de dĂ©veloppement des capacitĂ©s logiques par diverses formes de programmation ou de documentation automatisĂ©e. On peut penser qu'il faudra dans les annĂ©es Ă  venir aller plus loin et introduire une vĂ©ritable discipline informatique pour les Ă©lĂšves. Ce point Ă©tant encore controversĂ©, nous avons proposĂ© l'ouverture d'un nombre limitĂ© d'options informatiques, dans des conditions qui permettront de tirer des conclusions des rĂ©sultats obtenus. Â»

Sur le site de l’EPI se trouvent Ă©galement des articles dans lesquels vous traitez de programmation ou plus exactement de son apprentissage par les plus jeunes. Vous soulignez que la programmation est un savoir-faire qu'il faut acquĂ©rir. Comme pour tous les savoir-faire doivent ĂȘtre associĂ©s des savoirs, en la circonstance des savoirs informatiques. Mais si leur connaissance est indispensable pour acquĂ©rir une mĂ©thode de programmation, elle ne suffit pas. Ainsi, vous mentionnez notamment une originalitĂ© de l'activitĂ© de programmation, qui a des implications pĂ©dagogiques : son rĂ©sultat n'est pas seulement un programme. Il faut rendre celui-ci communicable et pour cela l'accompagner d'un dossier qui explique au mieux comment le programme a Ă©tĂ© obtenu.

Alors, comment acquérir ce savoir-faire de la programmation ? Dans votre article « L'apprentissage de la programmation » vous apportez réflexions et réponses. Nous nous en sommes inspirés.

Vous succédez à Jean Saurel à la direction des lycées en 1981

Vous crĂ©ez le ComitĂ© scientifique national (CSN) prĂ©sidĂ© par AndrĂ© Danzin, prĂ©sident de l’AFCET, l’EPI y sera reprĂ©sentĂ©e par son secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral. Ce comitĂ© assure le suivi de l’option informatique qui dĂ©marre Ă  la rentrĂ©e 81 dans une douzaine de lycĂ©es.

L’EPI vous rencontre rĂ©guliĂšrement pour faire le point sur les difficultĂ©s des enseignants aussi bien dans la pratique de l’outil dans les disciplines (EAO) que dans l’enseignement de l’option informatique, sur la formation des enseignants, les matĂ©riels, les dĂ©charges de service indispensables ...

En accord avec le CSN, l’association propose en 1982 l’extension du nombre de lycĂ©es expĂ©rimentaux et une Ă©preuve orale au baccalaurĂ©at portant sur le programme mais aussi sur le projet rĂ©alisĂ© pendant l’annĂ©e de terminale,

Dans une note aux recteurs (mars 1983) vous annoncez l’extension de l’option informatique Ă  la classe terminale dans les 12 lycĂ©es expĂ©rimentaux et la gĂ©nĂ©ralisation de son ouverture, dans la mesure du possible, aux Ă©lĂšves de seconde.

Le grand colloque 1983 organisĂ© par le MEN en collaboration avec l’EPI

Vous avez acceptĂ© d’animer la table ronde n°5 « Informatique et culture gĂ©nĂ©rale. Quelle place donner Ă  l'informatique dans la formation gĂ©nĂ©rale ? » DĂšs l’introduction vous dĂ©clarez :

« Il [le sous-titre de la table ronde] fait Ă©cho Ă  la visĂ©e des pionniers de l'entrĂ©e de l'informatique dans l’Éducation nationale, en 1970 : il s'agissait alors d'introduire l'informatique dans l’enseignement secondaire gĂ©nĂ©ral (au sens de non-professionnel). Donc dĂšs l’origine, c'est bien la formation gĂ©nĂ©rale qui Ă©tait visĂ©e.

Cependant, en mĂȘme temps, le choix Ă©tait fait de ne pas considĂ©rer l’informatique comme une nouvelle discipline, au mĂȘme sens que l'histoire ou la physique par exemple. Cela a peut-ĂȘtre conduit, au fil des ans, Ă  trop rĂ©duire l'informatique au rĂŽle d’un outil d'enseignement, ce qui Ă©tait sans doute une dĂ©viation par rapport Ă  l’idĂ©e initiale.

C'est vrai que l'informatique est d'abord un outil, une technique. Et un outil n’a pas, la plupart du temps, Ă  figurer dans la formation gĂ©nĂ©rale, mĂȘme si c'est un outil de formation (on n'enseigne pas, par exemple, l'imprimerie, en dehors de cours professionnels spĂ©cialisĂ©s).

Seulement, voilĂ , pour l'informatique, il s'agit d'un outil « universel », ou en tout cas qui est utilisĂ© dans des domaines trĂšs nombreux et trĂšs variĂ©s et, Ă  ce titre, elle a sans doute sa place dans une formation gĂ©nĂ©rale qui - tentons-en une dĂ©finition - doit dĂ©velopper les capacitĂ©s utiles Ă  tous les jeunes, et notamment Ă  leur vie personnelle et Ă  leur insertion sociale, permettre une orientation professionnelle et fournir les bases sur lesquelles pourra ĂȘtre construite une qualification.»

et quelques lignes plus loin :

« L’informatique n’est pas seulement un outil et un objet d’enseignement, selon une distinction et une opposition trop classique, mais un fait de civilisation gĂ©nĂ©rateur de nouveaux objectifs d’enseignement Â»

D’oĂč l’importance de la recherche pĂ©dagogique. Il est trĂšs important qu’une nouvelle discipline comme l’informatique rĂ©flĂ©chisse Ă  ce qu’elle peut apporter aux Ă©lĂšves et dans quelle mesure elle peut permettre de lutter contre l’échec scolaire « besoin primordial de notre enseignement Â».

Ce que l’informatique apporte de plus, c’est la nĂ©cessitĂ© de rĂ©flĂ©chir Ă  la pĂ©dagogie et de diversifier les dĂ©marches dans les diffĂ©rentes disciplines et activitĂ©s. « On est gagnant si on invente des situations pĂ©dagogiques nouvelles Â» dites-vous dans votre intervention lors de l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de la rĂ©gionale EPI-Alsace en mars 1987.

LĂ  encore nous sommes pleinement en accord avec vous.

Les colloques francophones de didactique de l’informatique.

Dans le premier colloque francophone de didactique de l’informatique co-organisĂ© par l’EPI et l’AFIT qui s’est dĂ©roulĂ© Ă  l’universitĂ© RenĂ© Descartes (Paris) les 1, 2 et 3 septembre 1988, vous avez fait une brillante intervention sur « L’apprentissage de la programmation Â». Dans votre allocution de clĂŽture oĂč vous reprĂ©sentiez Lionel Jospin, ministre de l’Éducation nationale, vous vous ĂȘtes fĂ©licitĂ© de « l’osmose entre l’enseignement supĂ©rieur et la recherche d’une part, l’enseignement primaire et secondaire d’autre part Â». Vous avez soulignĂ© Ă  juste titre que l’aspect scientifique d’un tel colloque permet de dĂ©passer les querelles qui resurgissent pĂ©riodiquement entre l’informatique outil ou objet d’enseignement, discipline ou non !

L’EPI qui prĂŽne depuis sa crĂ©ation la « complĂ©mentaritĂ© Â» des approches de l’informatique approuve sans rĂ©serve.

Mais l’évolution de la sociĂ©tĂ© et de l’École vous inquiĂštent. Dans votre confĂ©rence au dernier colloque de l'AFDI Ă  Monastir en 1996 : "L'informatique science humaine ou inhumaine ?" vous vous montrez prĂ©occupĂ©par la croissance des inĂ©galitĂ©s et le morcellement de la sociĂ©tĂ©. L’école saura-t-elle y faire face ? Quel peut ĂȘtre le rĂŽle de l’informatique ? Le dernier mot de votre intervention est le mot "Ă©thique".

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Nous savons par les Ă©changes que nous avons eus et la lecture de vos Ă©crits que vous avez toujours Ă©tĂ© prĂ©occupĂ© par le fossĂ© que l’informatique crĂ©e entre les plus faibles et celles et ceux qui se meuvent plus aisĂ©ment dans l’abstrait. Il faut veiller Ă  ce que l’école n’en rajoute pas. Travailler Ă  la rĂ©ussite des plus modestes a toujours Ă©tĂ© votre prioritĂ© notamment Ă  la Direction des lycĂ©es.

L’EPI qui, depuis sa crĂ©ation en 1971, veut faire de l’informatique et des technologies de l’information en gĂ©nĂ©ral un facteur de progrĂšs et un instrument de dĂ©mocratisation ne peut Ă©videmment que se sentir en plein accord.

Plus gĂ©nĂ©ralement, dans votre livre « Rue du bac, une nouvelle donne pour l’école Â», vous vous penchez sur le fonctionnement inĂ©galitaire de l’enseignement en France qui ne permet pas l’épanouissement des capacitĂ©s de tous et risque de favoriser un « Ă©clatement de la sociĂ©tĂ© entre les dirigeants, les exĂ©cutants et les assistĂ©s Â». Vision lucide s’il en est.

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Ce ne sont que quelques souvenirs auxquels nous tenons et l’occasion de vous remercier encore pour vos actions en faveur du dĂ©ploiement de l’informatique sous ses diffĂ©rentes formes dans l’enseignement.

L’EPI continue Ă  militer, Ă  presque cinquante ans d’ñge, pour la formation par l’Éducation nationale des jeunes gĂ©nĂ©rations Ă  la science et technologie informatique et Ă  ce qu’on appelle maintenant le numĂ©rique. Avec d’autres, elle a obtenu des crĂ©ations qui, si elles ne nous satisfont pas complĂštement, sont nĂ©anmoins des avancĂ©es importantes.

Et l’association n’oublie pas le rîle des pionniers. Elle s’emploie dans ses publications à leur rendre justice.

Jean-Pierre Archambault

PrĂ©sident de l’EPI

Jacques Baudé

PrĂ©sident d’honneur

pour le Bureau national

Paris, mai 2019

La premiĂšre version du florilĂšge (27 contributions) est en ligne Ă  :

http://lesquere.fr/pair/FlorilĂšge_Claude_Pair-v5.pdf

© MinistĂšre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse - Juin 2019

baccalauréat général 2021: de nouveaux parcours vers les classes préparatoires aux grandes écoles (extrait)

* CPGE scientifiques (MPSI-PCSI-PTSI-MPI)
- MPSI : mathĂ©matiques, physique et sciences de l’ingĂ©nieur
- PCSI : physique, chimie et sciences de l’ingĂ©nieur
- PTSI : physique, technologie et sciences de l’ingĂ©nieur
- MPI : mathématiques, physique et informatique (nouveauté 2021)

https://cache.media.education.gouv.fr/file/Bac_2021/89/8/2019_CPGE_bac_general_infog_1137898.pdf

Une bonne nouvelle 
 à suivre.

)


Les rĂ©flexions de Xavier Leroy, professeur au CollĂšge de France, titulaire depuis 2018 de la chaire de sciences du logiciel. La Recherche, n°548 de juin 2019 – extrait -

La Recherche : Vous occupez depuis 2018 la seconde chaire permanente d'informatique au CollÚge de France, aprÚs celle de Gérard Berry en 2012. Peut-on dire que l'informatique est devenue une science respectable?

Xavier Leroy : Disons que c'est le dĂ©but de la respectabilitĂ©. Cela a mis un peu de temps mais l'informatique est une discipline toute jeune. Aux États-Unis, pionniers dans ce domaine, les universitĂ©s ont commencĂ© Ă  avoir des dĂ©partements de Computer science dans les annĂ©es 1950. En France, cela a pris quinze Ă  vingt ans de plus, selon les Ă©tablissements. Et puis, l'attractivitĂ© Ă©tait trĂšs diffĂ©rente : dĂšs les annĂ©es 1990, l'informatique est considĂ©rĂ©e comme une voie reine aux États-Unis. Les Ă©tudiants en mathĂ©matiques sont ceux qui ont Ă©tĂ© recalĂ©s en informatique. Alors qu'en France, c'est l'inverse. Le CollĂšge de France s'est ouvert Ă  l'informatique, d'abord avec les chaires annuelles - notamment la chaire Informatique et sciences du numĂ©rique-, ensuite avec la chaire de GĂ©rard Berry, puis la mienne. Il reste encore des Ă©tapes Ă  franchir, comme la crĂ©ation d’une agrĂ©gation d’informatique, encore absente du paysage de l’Éducation nationale. (
)

NDLR-EPI : enfin quelqu’un - et pas des moindres - qui n’hĂ©site pas Ă  souhaiter une agrĂ©gation d’informatique (le gras est de la rĂ©daction EPI) ! Quatre pages de rĂ©flexions trĂšs intĂ©ressantes sur la programmation, Ă  lire en entier 


Propositions relatives aux Ă©preuves d’examen en numĂ©rique et sciences informatiques, enseignement de spĂ©cialitĂ©, classe terminale, voie gĂ©nĂ©rale – Mai2019.

Les propositions des groupes d’experts pour l’évaluation en classe terminale relĂšvent de leur responsabilitĂ©. Ces propositions ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es aux membres du Conseil supĂ©rieur des programmes, mais n’ont pas fait l’objet d’un vote en sĂ©ance.

La dĂ©marche de projet est au cƓur de l’enseignement de la spĂ©cialitĂ© NSI mais ne se prĂȘte pas Ă  une Ă©valuation Ă  l’écrit ou sur machine en temps limitĂ©. L’épreuve obligatoire terminale orale permet Ă  l’élĂšve de prĂ©senter son projet et de valoriser le travail qu’il a conduit durant sa formation.

L’épreuve terminale obligatoire de spĂ©cialitĂ© est composĂ©e de deux sous-Ă©preuves: une Ă©preuve Ă©crite et une Ă©preuve pratique.

Sous-Ă©preuve Ă©crite de 3 h 30 (sur 12 points) La sous-Ă©preuve consiste en la rĂ©solution de trois exercices permettant d’évaluer les connaissances et les capacitĂ©s attendues conformĂ©ment au programme de terminale de la spĂ©cialitĂ©. Chaque exercice est notĂ© sur 4 points. Les connaissances et capacitĂ©s mobilisĂ©es dans le programme de premiĂšre de la spĂ©cialitĂ© mais non reprises dans celui de terminale ne constituent pas le ressort principal des sujets composant l'Ă©preuve ; elles doivent toutefois ĂȘtre assimilĂ©es par les candidats qui peuvent avoir Ă  les utiliser.Les exercices permettent d’aborder diffĂ©rentes rubriques, sans obligation d’exhaustivitĂ©, un mĂȘme exercice pouvant en particulier permettre l’évaluation d’attendus relevant de plusieurs rubriques. La sous-Ă©preuve pratique permettant d’évaluer les compĂ©tences en programmation, cette Ă©valuation n’est pas un objectif de la sous-Ă©preuve Ă©crite. Toutefois le candidat peut ĂȘtre Ă©valuĂ© sur la comprĂ©hension d’un algorithme ou d’un programme, d’un point de vue plus thĂ©orique que pratique.

Sous-Ă©preuve pratique de 1 heure (sur 8 points) La sous-Ă©preuve consiste en la rĂ©solution de deux exercices sur ordinateur, chacun Ă©tant notĂ© sur 4 points.Le premier exercice consiste Ă  programmer un algorithme figurant explicitement au programme, ne prĂ©sentant pas de difficultĂ© particuliĂšre, dont on fournit une spĂ©cification. Il s’agit donc de restituer un algorithme rencontrĂ© et travaillĂ© Ă  plusieurs reprises en cours de formation.Le sujet peut proposer un jeu de test avec les rĂ©ponses attendues pour permettre au candidat de vĂ©rifier son travail.Pour le second exercice, un programme est fourni au candidat. Cet exercice ne demande pas l’écriture complĂšte d’un programme, mais permet de valider des compĂ©tences de programmation suivant des modalitĂ©s variĂ©es : le candidat doit, par exemple, complĂ©ter un programme «à trous» afin de rĂ©pondre Ă  une spĂ©cification donnĂ©e, ou encore, corriger un programme volontairement erronĂ©, ou encore, expliciter un argument de correction (comme un invariant de boucle), ou encore, proposer une documentation, etc.

https://cache.media.education.gouv.fr/file/CSP/61/6/Projet_Epreuves_examen_NSI_Tle_Voie_G_1126616.pdf

ARTICLE 12 BIS

AprĂšs l'alinĂ©a 3 - InsĂ©rer un alinĂ©a ainsi rĂ©digĂ© :


° La seconde phrase du mĂȘme alinĂ©a est ainsi rĂ©digĂ©e : « Ils forment les Ă©tudiants et les enseignants Ă  la maĂźtrise des outils et ressources numĂ©riques, Ă  leur usage pĂ©dagogique ainsi qu’à la connaissance et Ă  la comprĂ©hension des enjeux liĂ©s Ă  l’écosystĂšme numĂ©rique. » ;

Objet

Cet amendement traduit une des prĂ©conisations du rapport Prendre en main notre destin numĂ©rique : l'urgence de la formation, fait au nom de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication en juin 2018.

Ce rapport recommandait de «revoir la maquette de formation en ÉSPÉ afin que la littĂ©ratie numĂ©rique devienne un axe structurant de la formation ».

Il part du constat que le temps consacré à la maßtrise des outils numériques et à leurs usages pédagogiques est trÚs limité : 20 heures en master 1 sur 300 à 500 heures au total et 15 heures en master 2 sur 250 à 300 heures.

En outre, cette formation demeure excessivement théorique alors qu'elle devrait reposer sur un apprentissage par projet afin d'amener les futurs enseignants à développer des compétences utilisables dans la pratique de leur futur métier.

Il est donc urgent de revoir la maquette de formation des futurs INSPÉ afin que la littĂ©ratie numĂ©rique devienne un axe structurant de leur formation initiale et continue et que cette formation soit tournĂ©e vers la pratique.

Cette formation serait articulée autour de trois objectifs prioritaires :

- la maßtrise des outils et ressources numériques : prise en main, codage, maßtrise des bases algorithmiques et de leur application dans la cadre pédagogique et plus largement dans la vie du citoyen ;

- la connaissance des cultures numĂ©riques et des usages : fonctionnement d’Internet, connaissance et comprĂ©hension des enjeux liĂ©s Ă  l’écosystĂšme numĂ©rique (traitement de l’information, souverainetĂ© des donnĂ©es, empreinte numĂ©rique, cyberharcĂšlement, etc.) ;

- l’usage pĂ©dagogique de ces outils et ressources numĂ©riques : analyse de pratiques pĂ©dagogiques innovantes, intĂ©gration des technologies numĂ©riques dans les enseignements, notamment pour faciliter l'apprentissage et la scolaritĂ© des Ă©lĂšves Ă  besoins particuliers.

http://www.senat.fr/amendements/2018-2019/474/Amdt_217.html